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L'auteure

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En France...

 





Poésie, chanson, échanges épistolaires, théâtre, nouvelles, roman.....
L'expression écrite a-t-elle véritablement un sens ? Quelle est sa quête ?
Et la mienne, quelle est-elle, à suivre ainsi ce fil qui se déroule sur la lisière de mes rêves ?
Si je n'ai pas trouvé la réponse ni à la seconde ni à la troisième de ces interrogations, concernant la première, en expérimentant les genres cités, j'ai néanmoins repoussé mes limites, exploré ma liberté, reconnu mes barrières, plongé dans mes propres zones d'ombre, apprivoisé mes doutes, rencontré des visages, aimé des êtres uniques, anticipé sur des événements personnels, bousculé mes préjugés, consolé des chagrins, croisé des personnages pour certains retournés au néant, pour d'autres si fascinants qu'ils manquèrent de m'aveugler au point de déplorer de revenir à la substantielle réalité.

 

Archives

2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 21:49
 http://mb33470.fond-ecran-image.com/blog-photo/files/2009/03/blog-dsc_8405-prenoms-graves.jpg
Sur le mur deux prénoms gravés

A pas lents ont franchi le temps.

L’étrangère, le cœur jeté,

A délaissé son amour à l’océan

Où de soir en matin un prénom s’allonge

Comme l’ombre au sel de la vie mensonge.

 

Sur le sable leurs promesses tracées

A pas lents ont effacé les âges.

L’étranger, le cœur rongé,

A détourné son regard sauvage

Mais de lune en aurore planent encore
Par certains soirs blêmes comme un profond remord.

Sur le mur deux prénoms gravés
A pas lents ont affranchi l'éternité.




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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 22:17


http://www.diva-yoga.com/images/billet/coherence-cardiaque.jpg

Je voudrais la cohérence comme une certitude

Et l’intelligence émotive des interludes.

Je voudrais la parole insouciante

Mais l’aplomb d’intuitions irradiantes.

 

Je voudrais la lenteur d’une plénitude

Et la complétude muette de l’éternité.

Je voudrais l’acuité de ma solitude

Mais la clairvoyance de ta singularité.

 

Je voudrais le détachement, la lueur mentale

Et  la tranquillité de la lumière étale.

Je voudrais les soupirs, les splendeurs,

Mais l’humilité de contempler tes heures.


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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 20:33


http://media.paperblog.fr/i/72/729113/body-art-peinture-sur-corps-nus-L-1.jpeg

Oh ! mon corps, tout te tire vers le bas

 Tout te ralentit malgré toi.

Dans cet âge qui n’est pas l’ingrat,

L’envie pleine te courbe mais jamais ne te ploie.

Oh ! Mon corps, refuse de baisser les bras !

Rage de ne pas savoir faire, mais surtout ne plie pas.

Confronté à la prime tristesse des limites,

Affronte et prends ce que tu mérites !

A tes pieds s’impatientent les graines.

Toi, ralenti malgré tes envies pleines,

Je te vois quand tu pleures sur tes freins.

Mais la contrainte sera ta plénitude de demain.

Je ne t’ai jamais dit, mon corps,

Ton combat est celui de l’accord.

Je ne t’ai jamais dit, mon corps,

A la nuit toujours survivra l’aurore.


                                             

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15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 08:48
   

http://photocompetition.hispeed.ch/original/359161/zagladam/mur_dom_uk.jpg

 Le constat est acide.
 La maison est vide
 Celui qui habitait ici est parti.
 Ne restent que des cartons éventrés.
 Le jardin est dépeuplé 
 De ce qui lui donnait son âme.
 Demain viendra une autre femme.
 Dans la cuisine et les chambrées,
 Elle posera ses bagages, ses joies,
 Ses chants et son histoire,
 Sans jamais savoir
 Qu'il faut parfois briser les murs
 De silence et de pudeur
 Pour passer le seuil du bonheur
 Et s'en trouver plus mûr.
 La maison désormais est vide.
 Mon coeur prend des rides.
 Celui qui l'a délaissé a cloué sur la porte
Avant de quitter les lieux
 Ses lignes d'adieu.
 Il savait pourtant que je serai moins forte
 Loin de son attente...

 Entre les fentes
 De ces murs, comme un ultime message,
Que j'ouvre en manquant de courage :
 "Personne d'autre ne viendra demain,
 Toi seule devait y habiter..."
 .............................................................................
...........................................................................





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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 21:34
 
  

  C'est un lieu connu de toi et de moi
  Qui n'est ni de ce monde ni de l'exploit.
  Un endroit protégé où ton visage
  Ne pourra jamais prendre l'orage.

  Pour ne surtout rien changer
  Je m'y rends sans jamais rien déranger
  En murmurant simplement ton prénom
  Comme un mot de passe pudibond.

  Ici, je viens m'asseoir,
  Peu importe le jour ou le noir.
  Ici, l'espoir aime à se mouvoir
  Et se donner librement à voir.

  C'est un lieu connu de toi et de moi
  Qui n'est ni de ce monde ni de l'exploit.
  Un endroit protégé où ton visage
  Ne pourra jamais prendre l'orage.




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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 20:48

Ron Eady's "Inquietude",

Le baiser de l'inquiétude
Comme une prière en décembre
Oublie la chaleur de la gratitude
Et tous les beaux soirs couleur d'ambre.

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 21:14

Etats d'âme en creux de vague.

Martine Petiot
S
ensation amère d'éloignement.
Point de fuite, jusqu’à l’infime.

Traversée des renoncements jusqu’à l’inacceptable réalité.

Impuissance.

 

Nostalgie de l'innocence.

Regards placides et désolés sur le monde.

Solitude.

Impression de lire si bien à travers chacun,
de discerner ce qu'il ne voit ou ne veut pas voir.

 

L’impalpable à peine recomposé est déjà si loin de la vérité.

Tout… tout est si fugace…

Pourquoi ? Pourquoi toutes choses heureuses
sont-elles toujours si promptes à disparaître ?


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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 23:05




Quand à la lisière du sommeil

Peu à peu me quitte l’état de veille

Un monde intermédiaire

Surgit et déploie son éther.

Des visages fugaces, inconnus,

Muets, s’offrent à ma vue.

Alors, chaque soir,

Dans le noir

Mentalement, je les salue,

Sans savoir leur nom,

Sans savoir où ils vont

Sans connaître leur but.

Visiteurs anonymes

Passeurs de rêves

S’offrant une trêve

Avant de fondre dans l’abîme.

Ou peut-être est-ce moi qui les suis

A l'heure où le réel s’enfuit…

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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 21:03

                    http://photos.linternaute.com/photo/33867/3789178730/3/marais_en_hiver/index.shtml

                   Berges figées prises de froid
                Saules courbés sous leur poids
                Vêtus de blancheur
                Se contemplant des heures
                Dans le miroir étincelant
                Des eaux vitrifiées muettes de chant
                Marais éclatants
                Emprisonnant le printemps
                Scintillants diamants
                Posés là par le temps
                Sous le soleil d'hiver

                *************************

                               Corne de brume
                               Matin d'enclume
                               Un bateau fume...


 
 
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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 21:50



Où la mémoire

Se moire

Où la quête

S’entête

Là nos forces

S’amorcent

Où le sommeil

S’éveille

Où nos regards

S’égarent

Là nos désirs

S’étirent


Où l'incertitude
Prolonge la solitude

Où nos lâchetés

Pleurent leurs vérités

Là nos chimères

Sans terre.

*****

09.01.2009



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