Sur le mur deux prénoms gravés
A pas lents ont franchi le temps.
L’étrangère, le cœur jeté,
A délaissé son amour à l’océan
Où de soir en matin un prénom s’allonge
Comme l’ombre au sel de la vie mensonge.
Sur le sable leurs promesses tracées
A pas lents ont effacé les âges.
L’étranger, le cœur rongé,
A détourné son regard sauvage
Mais de lune en aurore planent encore
Par certains soirs blêmes comme un profond remord.
Sur le mur deux prénoms gravés
A pas lents ont affranchi l'éternité.