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L'auteure

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En France...

 





Poésie, chanson, échanges épistolaires, théâtre, nouvelles, roman.....
L'expression écrite a-t-elle véritablement un sens ? Quelle est sa quête ?
Et la mienne, quelle est-elle, à suivre ainsi ce fil qui se déroule sur la lisière de mes rêves ?
Si je n'ai pas trouvé la réponse ni à la seconde ni à la troisième de ces interrogations, concernant la première, en expérimentant les genres cités, j'ai néanmoins repoussé mes limites, exploré ma liberté, reconnu mes barrières, plongé dans mes propres zones d'ombre, apprivoisé mes doutes, rencontré des visages, aimé des êtres uniques, anticipé sur des événements personnels, bousculé mes préjugés, consolé des chagrins, croisé des personnages pour certains retournés au néant, pour d'autres si fascinants qu'ils manquèrent de m'aveugler au point de déplorer de revenir à la substantielle réalité.

 

Archives

12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 13:19

La rêveuse

 

Il te hurle d’être réaliste, moins rêveuse.

Tu l’écoutes juger ta façon d’être heureuse

En te niant le droit au merveilleux,

Sans trouver en lui autre chose de mieux.

 

Au fond, c’est lui qui est à plaindre

En train de s’oppresser, de s’éteindre,

À tenter ainsi de hisser son estime

En marchant sur tout ce qu’il brime.

Alors tu te promets de persévérer

De consolider  et même révérer

Ta plus grande utopie et puis de l’habiter

Pour qu’un jour il puisse  à son tour s’y abriter.

 

Rien de grand en ce monde ne se fait sans illusions

Et pour que l’illusion devienne réalité

Il faut bien qu’elle naisse de l’imagination

Bleutée, rejetée et butée d’un rêveur hanté.

 

Il te dit que les rêves font stagner.

Tu regardes l’avion qui vient de décoller,

Ton téléphone chantonner, un pont se soulever,

Assis sur son manège, l’enfant tournoyer.

 

Tu souris aux étincelles de bambou,

Aux souches de champignons, au caoutchouc,

Aux théâtres d’images, au sucre d’érable,

Aux robes de princesses, au verre né du sable.

 

 

20/12/2011

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 23:08

 

bébé entre mains

 

Le miracle de Noël

N’est pas survenu en ma faveur.

Le miracle de Noël

Est peut-être ailleurs,

Près d’une femme impotente.

Sous des paupières dans une tente.

Dans l’accroc d’une voile.

Sous une couverture trempée d’étoiles.

Dans le cœur de celui qui renoue avec le Suprême

Après avoir longtemps erré hors de lui-même.

Ou peut-être dans les yeux de l’affamé

Qu’une âme a su ranimer.

Ou encore dans la solitude recueillie

D’un mendiant accueilli.

Ou dans un bidonville moribond

Duquel on tire un petit vagabond.

Ou dans les larmes de cristal

D’un fracassé sur un lit d’hôpital.

Au fond d’une brisure

Que des bras rassurent.

Le miracle de Noël est peut-être partout

Où pour quelqu’un, un autre est tout.

 

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 17:22

 

http://endjetsesfolies.e.n.pic.centerblog.net/ezezln4p.gif

C’est un amour qui m’évade

Comme midinette en escapade

C’est un amour à l’état brut

Qui m’élève vers les sommets abrupts

C’est un amour qui carapate

Jusqu’aux plateaux où la lumière se réfracte

 C’est un amour qui nous contemple

Dans un espace toujours plus ample

C’est un amour juste limpide

Qui dévale les pentes intrépides

C’est un amour deltaplane

Qui se fout éperdument du vide où il plane

 C’est un amour en liberté

Avec ce rien d’animalité

C’est un amour qui nous protège

Qui ne se joue qu’en arpèges

C’est l’amour immortel

 

L’irrationnel sentiment éternel.

 

 

 

 

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 13:01

 

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Automnales

 

 Les marrons d’Indes grêlent l’asphalte

Sur les collines, je prends une halte.

 

En bas dans le village, des rires dans les greniers

Les souvenirs s’offrent en paniers

Les coteaux dorés se vendangent

Les écoles se remplissent de rangées d’anges

 

Octobre me plaît

Il taille les branches et les haies

Il récolte l’ultime fruit

On engrange sans bruit

 

Novembre me hait

Et rien n’y fait

Il grise les âmes

Et sur les tombes parsème nos larmes.

 

 

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 17:06

 

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J’ai laissé mes habits tout au bord

En m’étirant dans l’eau

J’ai senti le frisson de la fraîcheur.

Alors, bercée par les flots,

J’ai contemplé le ciel et les lueurs.

Je me baignais seule à l’Anse du Bonheur.

Même les mouettes dormaient encore à cette heure.

 

J’ai laissé mes pas marquer le sable

Aussi loin que j’en étais capable.

Au retour, j’ai filtré un café

Puis porté le bol sous mon nez

Pour renouer avec les saveurs.

Engourdie par la chaleur,

J’ai contemplé le feu et ses tisons

Et chantonné toute seule à l’aube de la saison.

 

Un à un, ils sont arrivés

Munis d’un met, d’un vin ou de quelque douceur.

Je me suis plongée dans une torpeur

En les écoutant rire et parler.

Tout ce qu’ils taisaient d’eux,

Je le connaissais par d’autres aveux.

D’ailleurs, à quoi bon raviver les chagrins ?

Nous nous aimons et donc tout est bien.

 

Je lisais dans leurs silences

Leurs luttes, leurs larmes, leurs drames.

Alors, j’ai eu envie d’une danse

Pour célébrer le courage de nos âmes.

Quand la musique, les rires et mes amis

D’où ils venaient sont ensuite repartis,

J’ai attrapé ma lampe et je suis retournée à l’Anse.

Il y a toujours, là-bas, quelqu’un assis à cette heure.

 

Best love, Nuala.

 

Écrit le 29 09 2011

Inspiré par Nuala O’FAOLAIN et  son magnifique roman « Best Love Rosie »

 

 

 

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 09:16

 

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 Fragile beauté qu'une pluie peut effeuiller trop vite,

Mais qu'un rayon de soleil sublime jusqu'au vertige,

Etoiles et corroles rose tendre dont l'éphémère me fige,

Magnolia, ta splendeur m'émeut aux larmes et je te plébiscite.

 

 

 

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 16:55
 
 source image : http://pixdaus.com/pics/1262186653Tvpbz4z.jpgrose-givree.jpg

 

Rose de glace figée sous une couche d’hiver sans chaleur.

Lourdeur des jours. Lourdeur des heures.

Incertitude paralysante.

Mais, dans le chaudron du cœur,

La vie guette pourtant encore le moindre renouveau.

Le silence est si influent...

  

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 21:15

 

 

 

Aux antipodes des normes biscornues,

Croulant carcan d’incertitudes retenues,

Fuir ou franchir la frontière et jusqu’à la subversion

S’arracher aux griffes et aux masques par opposition

Aux bonnes convenances si fragilement affichées.

Déjouer la censure qui gouverne à l’arrachée

Sans jamais renoncer à porter au réel

La moindre parcelle de l’être intime et idéel,

Dépouillé du paraître, des faux-semblants, des manie-tout,

Des exigences d’un monde fou

Assis sur le bord du gouffre morbide

Curieux d’en voir le fond vide

Mais peu tenté d’y poser un œil

Par peur de se fasciner pour l’écueil.

 

 

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 22:21
 

  

En cohorte étincelante

Le long de la rivière amarante,

Les pensées se fondent aux bulles scintillantes

Que la lune figée désargente.

 

Assise sur un pont de pierre,

Où l’obscurité englobe hier,

Aujourd’hui est demain, incertain et fragile,

Dans le murmure fluet de tourbillons  graciles.

 

Tout passera, tout glissera, comme sur les galets.

L’eau court librement et délaye

Boue, alluvions, algues et herbes folles.

Rien, non rien, n’est immuable dans nos vies molles.

  

 
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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 21:13
  
  

  

  

source image : http://www.histoire-en-questions.fr/personnages/balzac%20trois%20livres.html

 

Qu’ai-je oublié ?

Qu’ai-je oublié qui n’existera jamais plus ?

Qu’ai-je perdu ?

Qu’ai-je perdu qui  ne reviendra jamais plus ?

 

L’innocence.

Au détriment de l’innocence, la conscience

Peu à peu dévore les illusions.

Mes illusions que j’enjolivais comme un vent d’évasion.

 

Dotée ainsi d’une seconde vue

La vie m’a tendu un tremplin imprévu.

 

L'imagination...

  

 

BALZAC, manuscrit 

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