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L'auteure

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En France...

 





Poésie, chanson, échanges épistolaires, théâtre, nouvelles, roman.....
L'expression écrite a-t-elle véritablement un sens ? Quelle est sa quête ?
Et la mienne, quelle est-elle, à suivre ainsi ce fil qui se déroule sur la lisière de mes rêves ?
Si je n'ai pas trouvé la réponse ni à la seconde ni à la troisième de ces interrogations, concernant la première, en expérimentant les genres cités, j'ai néanmoins repoussé mes limites, exploré ma liberté, reconnu mes barrières, plongé dans mes propres zones d'ombre, apprivoisé mes doutes, rencontré des visages, aimé des êtres uniques, anticipé sur des événements personnels, bousculé mes préjugés, consolé des chagrins, croisé des personnages pour certains retournés au néant, pour d'autres si fascinants qu'ils manquèrent de m'aveugler au point de déplorer de revenir à la substantielle réalité.

 

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 10:04

"Un soliste qui donne un concert offre au public son talent, son inspiration, le fruit de tout un long travail. Mais si le public n’a aucune conscience de ce travail, s’il fait du bruit ou même seulement s’il est inattentif, le musicien le sent et, même s’il est le plus grand virtuose du monde, il ne peut pas donner tout ce dont il serait capable, car les échanges ne se font pas correctement. Mais il peut arriver aussi que, se tournant vers la salle, il découvre un seul regard émerveillé, ravi. Alors il se met à jouer pour ce regard, dont il n’a peut-être même pas discerné si c’est celui d’un homme ou d’une femme, pour cette lumière qui brille, là-bas, dans l’obscurité, et il devient génial.
L’être humain a besoin, de quelque façon que ce soit, de sentir un écho à ses actes, à ses paroles. S’il n’y a pas réciprocité, aucun échange n’est plus possible. Or, l’échange est la loi de la vie."


Omraam Mikhaël Aïvanhov

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commentaires

J
<br /> Bonjour Marianne, bonjour à vos lecteurs,<br /> J'ai lu votre article tardivement, mais c'est le début de l'année. Un période de transition. Un moment hors du temps, fragile comme un concert, (ou une pièce de théatre).<br /> Roger parle de lien fragile. Quand la magie opère, le spectateur est un funambule. La musique est son fil invisible, qui le relie au musicien, son ange gardien.<br /> Je vous souhaite une très bonne année Marianne, ainsi qu'à tous vos lecteurs.<br /> Jean Paul<br />
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M
<br /> <br /> Oh, ne vous excusez pas, Jean-Paul. Nous avons chacun nos priorités.<br /> <br /> <br /> L'écriture ressemble aussi à un concert. Un seul lecteur qualitatif qui dit à son auteur tout son intérêt, qui apporte ses commentaires..., est comme ce spectateur happé qui croise le regard du<br /> musicien. Dans cet instant, ils se trouvent dans la rencontre véritable. La musique, tout comme les textes, sont un extraordinaire fil invisible, en effet.<br /> <br /> <br /> Mais, j'expérimente régulièrement la limite des mots. D'ailleurs, la communion qui naît dans la rencontre - quelle qu'elle soit - s'opère souvent au creux des silences. C'est pourquoi, je ne<br /> recherche pas spécialement les commentaires pour mes articles. Toutefois, un peu de réciprocité, il faut bien l'avouer est tout de même motivante !<br /> <br /> <br /> Merci pour votre regard, alors...  :-)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
R
<br /> Merci pour la tienne Marianne, sans l'attendre elle est toujours présente ce qui donne de l'ouverture à nos échanges. La réciprocité n'est pas une chaîne mais un beau lien fragile et libre. Hélas<br /> je trouve que l'irespect gagne dans les salles de spectacle et je ne parle même pas des cinémas qui deviennent de véritable cantine entre, pop-corn et casse croute difficile par moment<br /> d'apprécier le film.<br /> <br /> <br /> Te souhaitant une douce journée, je t'embrasse chère Marianne<br /> <br /> <br /> Roger<br />
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M
<br /> <br /> Plutôt d'accord avec toi, Roger, pour ce qui concerne les cantines cinématographiques... C'est pénible tous ces craquements intempestifs de "pop-corn" qui perturbent l'audition et<br /> l'attention. Quand ce n'est pas en plus les luminosités répétées des téléphones portables enregistrant les films malgré les interdictions...  Moi aussi, ça me mène à songer à l'incivilité et<br /> à l'irrespect.<br /> <br /> <br /> Belle semaine à toi.<br /> <br /> <br /> Bises.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Quel bel écrit sur ce partage si important , un seul regard qui nous permet d'exister et de ressentir le bonheur .<br /> <br /> <br /> Merci  encore pour tes mots Marianne<br /> <br /> <br /> Je t'embrasse et te souhaite une belle soirée<br />
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M
<br /> <br /> Alors, merci de poser si fidèlement ton regard ici.  :-)<br /> <br /> <br /> bien amicalement<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> La pire des solitudes dans l'acte créatif quel qu'il soit est celle qui est repli, enfermement sur soi. La plus grande des gratitudes est celle du regard attentif rencontré, perçu, témoignant<br /> d'un échange ; même si dans la création artistique il n'y a pas au départ volonté de plaire, rencontrer la bienveillance d'un public décuple la valeur de ce qui a été réalisé et le plaisir<br /> éprouvé.L'oeuvre est faite pour l'autre<br />
Répondre
M
<br /> <br /> Bonjour Sido,<br /> <br /> <br /> l'oeuvre est un travail de longue distance et bien souvent solitaire. Néanmoins, le regard et l'échange permettent des fenêtres d'ouverture à celui qui crée. C'est un peu comme le flux et le<br /> reflux, le créateur se retire pour oeuvrer... et revient vers le public pour présenter son travail.<br /> <br /> <br /> Mais je ne peux m'empêcher de penser à des artistes qui n'ont jamais eu ce regard et qui pourtant ont bâti une oeuvre, qui n'est reconnue comme telle qu'ultérieurement. Et je me dis qu'il y a des<br /> créateurs qui s'ignorent comme tels faisant une oeuvre à leur insu loin du public. Pour celui-là, si un jour quelqu'un lui reflétait ce qu'il a bâti, comment poursuit-il ?<br /> <br /> <br /> Ce qui me fait dire qu'il y a plusieurs types de créateurs. Ceux qui recherchent l'approbation, ou la reconnaissance, ou l'amour. Ceux qui s'adonnent à leur art dans une autre approche. Ils<br /> commencent par hasard souvent, refont et trouvent de nouvelles voies, les développent pour le plaisir de vérifier où cela les conduirait, et ainsi au fil de l'eau déployent une oeuvre. Ces<br /> créateurs-là, personnellement, me fascinent toujours.<br /> <br /> <br /> L'art n'a pas besoin de public au fond. C'est celui qui s'y adonne qui a besoin du regard des autres. Or, nous avons tous en nous ce besoin puisqu'il nous permet de nous définir dans notre<br /> identité. <br /> <br /> <br /> Cette réflexion que tu as permise par ton intervention, Sido, montre bien l'interaction du regard (celui que tu as porté ici et que tu m'as adressé en tant que "public" en réagissant ici) entre<br /> les consciences. Le créateur parle à la conscience de son public et si on poussait plus loin ce raisonnement, on verrait que l'art est souvent le prétexte entre une conscience et une autre.<br /> <br /> <br /> Bon, c'est encore bien naissant tout cela, mais merci d'avoir fait s'ouvrir en moi ces réflexions.<br /> <br /> <br /> Amicalement.<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> Entièrement d'accord, l'échange est primordial, l'énergie qu'il déploie nous porte en nous rendant meilleurs !<br /> <br /> <br /> Bon week-end Marianne<br /> <br /> <br />  <br />
Répondre
M
<br /> <br /> en tous cas, l'échange ouvre des fenêtres sur des choses que nous n'aurioons peut-être pas imaginé ou envisagé. Elle fait de nous des êtres plus réceptifs et plus ouverts d'esprit.<br /> <br /> <br /> <br />