
4e de couverture :
« Un soir, tu entres dans ma chambre alors que je me suis endormi. Le livre m’a échappé des mains et gît sur ma descente de lit. Tu t’en saisis, comme s’il s’agissait d’un miracle.
– Mais tu lis, mon chéri ! souffles-tu en remerciement au ciel.
Incrédule face à ce prodige, craignant quelque mirage, tu palpes l’objet. Non, tu ne rêves pas : ton fils lit.
Intimidée, tu ouvres le livre, fascinée à ton tour… »
Quand la découverte de Marcel Proust bouleverse la vie d’un garçon de 13 ans, de ses parents cafetiers et des habitants de leur petit village du Nord de la France.
Des jeux innocents aux premiers émois de l’amour, de l’insouciance à la tragédie : l’histoire tendre et drôle des dernières lueurs d’une enfance colorée par le surprenant pouvoir de la littérature..."
L'auteur : scénariste vivant à Paris signe ici son premier roman. Co-auteur avec P. BOULAND de "Hyper, ton univers impitoyable" (Editions ALTERNATIVES, 1994, 170 p).
Mon appréciation : il aura suffit qu'un jeune garçon de 13 ans ramasse le livre oublié par la jeune femme dont il est amoureux après qu'elle se soit adonnée à un bain de soleil. Dès lors, parce que c'est elle qui a touché ce livre, il se prend de passion pour l'univers de Swann. Il se trouve que sa mère, contrairement à son père, est une amoureuse de la littérature et surtout de celle de Proust. Se rejoignant dans une connivence amplifiée par la tendresse toute naturelle entre une mère et son fils, leurs liens deviendront encore plus intimes, obligeant le père à trouver une manière de les rejoindre pour ne pas se sentir exclus dans cette relation.
Les trois membres de cette famille, l'ami du garçon, puis le village au complet se solidariseront autour d'un projet inattendu pour une raison douloureuse que le jeune garçon aprendra accidentellement.
Sortez votre mouchoir ! J'ai pleuré sur la fin ! Moins à cause de l'histoire que pour ce que j'ai cru y déceler du long cheminement qu'il aura fallut à l'auteur pour venir jusqu'à nous offrir ce livre.