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Quand se rouvrent les fêlures,
Les jours de solitude
Reprennent leurs habitudes.
Alors, on ferme ses voilures,
On flotte sur ces mers
Qui nous bercent si mal.
Quand des brumes trop épaisses
Entourent de grands flous
Les signaux qu’on déclenche,
Alors, les épaves qu’on renfloue
Nous rendent moins étanches
Et nos horizons disparaissent.
REFRAIN :
Les fêlures qu’on censure
Nous sautent à la figure
A la moindre cassure !
Les fêlures naviguent dans nos âmes
Et nous renvoient vers nos drames
A la moindre fissure !
Mais elles font tant partie de nous
Elles nous laissent moins sûrs
Et nous rendent moins durs.
En fermant ses blessures,
On en apprend beaucoup
Et on prend de l’allure !
REFRAIN
Quand se rouvrent les fêlures,
Les jours de solitude
Reprennent leurs habitudes.
Alors, on ferme ses voilures,
On flotte sur ces mers
Qui nous bercent si mal.