Poésie, chanson, échanges épistolaires, théâtre, nouvelles, roman.....
L'expression écrite a-t-elle véritablement un sens ? Quelle est sa quête ?
Et la mienne, quelle est-elle, à suivre ainsi ce fil qui se déroule sur la lisière de mes rêves ?
Si je n'ai pas trouvé la réponse ni à la seconde ni à la troisième de ces interrogations, concernant la première, en expérimentant les genres cités, j'ai néanmoins repoussé mes limites,
exploré ma liberté, reconnu mes barrières, plongé dans mes propres zones d'ombre, apprivoisé mes doutes, rencontré des visages, aimé des êtres uniques, anticipé sur des événements personnels,
bousculé mes préjugés, consolé des chagrins, croisé des personnages pour certains retournés au néant, pour d'autres si fascinants qu'ils manquèrent de m'aveugler au point de déplorer de
revenir à la substantielle réalité.
"Ce n'est pas toujours drôle la vie d'une couleur, c'est même parfois..."
carrément noir ! Comme l'humeur du coloriste ce jour en concoctant ses superbes mélanges. Ses clients sont toujours indécis . Ils manquent en plus de courage ! Ils n'osent pas les teintes criardes ou vives qui donneraient pourtant plus d'éclat à leur intérieur ! Et le coloriste ne parle pas que de leurs murs ! Car il sait bien que les couleurs ont un impact sur l'humeur... Or, ce qui est dommage dans l'histoire, c'est qu'ils oublient l'ampleur de la palette... Le coloriste fait de son mieux, lui. Mais, ils n'écoutent que leur manque de temps...
Cela le rend fou, le coloriste, de constater l'existence de milliers de nuances qu'il s'évertue vainement à suggérer en laissant ici et là, volontairement, traîner ses fameux nuanciers. Mais, invariablement, les clients choisissent les mêmes coloris.
Manquent-ils à ce point d'audace ? Voire d'imagination ? N'ont ils donc pas envie de variété, de vie, de gaieté, de changement ?
La vie d'une couleur va de ton en demi-ton, d'éclat en demi-teinte... Elle passe du lumineux, au mat, au pastel, au pâlot, à l'usé, au fissuré, au craquelé... Bref, à force, elle perd de sa vivacité! Et elle finit par ne plus déteindre sur personne. Plus même sur l'humeur noire du coloriste, qui jour après jour, se blase et sent son talent se tailler... parce que ses jolis mélanges n'intéressent plus personne.
(Texte inspiré par un exercice issu du livre "Libérer son écriture et enrichir son style" de Pascal Perrat)
Récemment, alors que nous recevions 3 membres de ma famille, nous avons rejoué à un jeu que je n'avais plus pratiqué depuis longtemps.
Outre le fait que je m'y exerçais durant mes cours d'économie (ce qui doit expliquer pourquoi aujourd'hui j'ai si peu le sens de ces choses ! ), ce jeu avait l'avantage de faire de ces cours d'éco (2 h d'affilés par semaine), un moment sympathique (j'en connais une qui va rire, là !). Parfois, il contenait de l'émotion. D'autres fois, il suscitait quelque chose : réflexion, échange d'idées, partages, etc. Il m'arrivait même d'y redécouvrir l'amie qui le pratiquait avec moi. Non, non ne comptez par sur moi pour la dénoncer, voyons, mes amis sont précieux ! ;-)
La plupart du temps, nous sortions du cours pliées de rire !
Les règles sont simples : sur une feuille, à tour de rôle, on écrit une phrase, puis on la dissimule en repliant le papier (comme un accordéon), avant de passer la feuille au voisin, qui à son tour procède de même. Et ainsi de suite. A la dernière ligne, on déplie le tout. Et on lit à haute voix. Plus on est de joueurs, plus ça devient intéressant d'ailleurs car certains ne sauront se passer de commentaires... Et c'est justement ce qui fait le côté convivial du jeu.
Je ne me souviens plus si notre professeur d'éco nous avait repérées ! Il faudra que je le demande à mon amie. Elle a bonne mémoire, habituellement, elle s'en rappellera peut-être.
Je me demandais si sur ce blog, nous parviendrions à recréer quelque chose d'approchant. Cela reviendrait à écrire tous ensemble une petite histoire. Seulement, pour que tout cela prenne vie, je vais avoir besoin de vous... Serez-vous assez joueurs(joueuses) pour laisser une phrase (clic en dessous de cet article, sur Commentaires, puis sur Ajouter un commentaire) ?
On se lance ?
Bon, je commence (ben quoi, c'est moi qui ai eu l'idée non ?) ! Voici la première phrase :
Elle en avait marre de la routine...