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En France...

 





Poésie, chanson, échanges épistolaires, théâtre, nouvelles, roman.....
L'expression écrite a-t-elle véritablement un sens ? Quelle est sa quête ?
Et la mienne, quelle est-elle, à suivre ainsi ce fil qui se déroule sur la lisière de mes rêves ?
Si je n'ai pas trouvé la réponse ni à la seconde ni à la troisième de ces interrogations, concernant la première, en expérimentant les genres cités, j'ai néanmoins repoussé mes limites, exploré ma liberté, reconnu mes barrières, plongé dans mes propres zones d'ombre, apprivoisé mes doutes, rencontré des visages, aimé des êtres uniques, anticipé sur des événements personnels, bousculé mes préjugés, consolé des chagrins, croisé des personnages pour certains retournés au néant, pour d'autres si fascinants qu'ils manquèrent de m'aveugler au point de déplorer de revenir à la substantielle réalité.

 

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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 21:34

RENTREE LITTERRAIRE 2007 - ZOLI - Colum Mc Cann - Editions BELFOND - Roman - 336 p - traduit de l’anglais par Jean-Luc Piningre

 

Présentation de l'éditeur : "Des plaines de Bohême à la France, en passant par l’Autriche et l’Italie, des années trente à nos jours, une magnifique histoire d’amour, de trahison et d’exil, le portrait tout en nuances d’une femme insaisissable. Porté par l’écriture étincelante de Colum McCann, Zoli nous offre un regard unique sur l’univers des Tziganes, avec pour toile de fond les bouleversements politiques dans l’Europe du XXe siècle. Tchécoslovaquie, 1930. Sur un lac gelé, un bataillon fasciste a rassemblé une communauté tzigane. La glace craque, les roulottes s’enfoncent dans l’eau. Seuls en réchappent Zoli, six ans, et son grand-père, Stanislaus. Quelques années plus tard, Zoli s’est découvert des talents d’écriture. C’est le poète communiste Martin Stransky qui va la remarquer et tenter d’en faire une icône du parti. Mais c’est sa rencontre avec Stephen Swann, Anglais exilé, traducteur déraciné, qui va sceller son destin. Subjugué par le talent de cette jeune femme, fasciné par sa fougue et son audace, Swann veut l’aimer, la posséder. Mais Zoli est libre comme le vent. Alors, parce qu’il ne peut l’avoir, Swann va commettre la pire des trahisons."

Mon appréciation : dans ce roman à plusieurs voix, l'auteur irlandais (résidant à New York) ressucite la figure de Papusza, poétesse tzigane bannie par les siens dont il s'est inspiré pour construire cette fiction. Avec une plume magnifique et ciselée, il nous plonge dans l'enfance, la poésie, les douleurs, l'amour des siens, d'une femme au caractère bien trempé à l'âme passionnée jusque dans la tourmente de l'exil au coeur d'un pays déchiré dans son identité. J'ai été envoûtée par les passages du livre évoquant les harpes que le peuple Rom se voit contraint d'enterrer parce qu'on leur interdira de jouer leur musique. On ne peut s'empêcher de les entendre vibrer sous terre jusque sous notre peau. Le temps d'un livre la route des Roms vous apportera le souffle d'un peuple envers lequel les préjugés perdurent.

Témoignage de l'auteur : "Je ne parle pas slovaque ni rom. Je me suis rendu en Pologne, en Autriche, en Italie et surtout en Slovaquie où j’ai passé les deux mois de l’été 2004 dans des campements roms. L’accès était limité et considéré comme dangereux mais j’avais deux guides qui faisaient partie d’une fondation rom. Ils m’ont fait rencontrer des ethnologues, musicologues, sociologues…puis m’ont introduit dans le campement avant de m’y laisser pour la nuit. J’avais moi aussi, comme le journaliste de mon roman, tous les préjugés sur cette population: la peur de me faire voler mon passeport, mon argent, qu’il y ait des bagarres… Rien ne m’est arrivé et j’ai été très bien accueilli."

Pour lire le premier chapitre et lire l'interview de l'auteur : http://www.belfond.fr

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21 septembre 2007 5 21 /09 /septembre /2007 21:59
 
 
Renverse !
 
 
Renverse ! Renverse tes craintes.
Souris et vis d’étreintes.
Avance ! Avance sans peur.
Ne redoute jamais, jamais l’erreur.
 
Dans chaque étape, un choix se pose
Et souvent, les forces s’opposent.
Démonte ! Surmonte le doute !
Chaque pas construit ta route.
 
Écoute ! Écoute  la chanson de ton âme,
C’est elle qui t’apporte la flamme.
Pardonne ! Pardonne-toi ce qui t’enferme.
N’aie crainte ! N’aie crainte du terme.
 
Toute force naît d’une faiblesse.
Trouve celle qui fait ta détresse.
Grandis ! Grandis en confiance.
Défais ! Défais les nœuds de l’enfance.
 
Retourne ! Tourne en dérision la voix négative
Qui sape tes initiatives.
Fête ! Fête tes victoires.
Elles sont les fondements de l’espoir.
 
Conjugue, formule, toute hypothèse au présent.
Rêve ! Rêve en tout grand.
Pour chacun qui naît au monde,
Brille une étoile au firmament.
 
 
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19 septembre 2007 3 19 /09 /septembre /2007 21:57
 
 
 
Lune d’argent
Un rêve résurgent
Cousu autour de lui
Éclaire mes nuits
 
Vent du désert
Cœur de la terre
Son regard brillant
Me tord en dedans.
 
 
 
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16 septembre 2007 7 16 /09 /septembre /2007 20:33

RENTREE LITTERAIRE 2007 - Conversations avec le maître - Cécile WAJSBROT - DENOEL - Roman - 174 pages

"Nous avons tellement l'expérience des absences que nous sommes prêts à nous vouer à n'importe quelle présence".

Présentation de l'éditeur : "Nous pouvions rester longtemps silencieux, il servait le thé, je regardais par la fenêtre, les coupoles lointaines luisaient au soleil comme les vestiges d'une gloire ancienne, et tandis qu'il versait le thé et que je contemplais la vue, se produisait une sorte de rite de passage, comme lorsqu'on entend le gong appelant à la concentration ou à la prière, appelant à quitter la vie profane pour atteindre d'autres couches, une autre profondeur, et insensiblement, grâce au silence, aux gestes répétés, je quittais peu à peu ma vie, mes préoccupations, le souvenir de la journée pour n'être plus qu'à l'écoute de sa vie.

Rescapée d’une discrète blessure amoureuse, une femme trompe la monotonie solitaire de son existence en rassemblant la nuit ses souvenirs d’un compositeur de musique autrefois aimé en silence ou en participant à des forums de discussion sur Internet… Usant d’une subtile polyphonie de pulsions secrètes et d’images, Cécile Wajsbrot nous plonge (d’une écriture aux douces lignes de fuite) dans l’intime enfer de la création musicale, seul art capable d’exprimer la symbolique des grandes catastrophes contemporaines. "

Lire un extrait : http://www.editions-denoel.fr/Denoel/Control.go?action=rech&prod_code=B25950

 

Mon appréciation : dans un très beau style littéraire, la narratrice (dont on ne saura que peu de choses) peint avec difficulté le tableau d'une relation ambiguë dans laquelle elle s'était investie pendant deux ans. Chaque semaine, elle rencontrait un homme. Dans quel but ? Pas celui auquel vous pensez ! Non, cet inconnu, qui l'interpella un jour dans un café, comme s'il l'avait choisie à cette fin, recevait la narratrice chez lui, à l'heure du thé, en vue de parler... création musicale. Passionné, il affûtera peu à peu l'oreille de son auditrice. Elle se laissera envoûter par sa parole, ses mots, son état d'esprit, sa vision du monde. En tombera amoureuse mais n'obtiendra pas de suite à ce que son désir dessinera. Comme nul autre, il saura décrire la musique, détailler l'oeuvre de ses compositeurs préférés tel que CHOSTAKOVITCH, énoncer tout haut son rêve suprême (composer un requiem). Cela sans jamais faire entendre à son auditrice le son de sa propre musique... Puis un jour, comme dans un désanchantement, tout s'arrêtera...

Si j'emploie le passé, c'est que cet homme aura basculé dans un drame personnel. A la suite de cet événement, la narratrice, contactée par un proche de celui qu'elle nommera encore le "maître", acceptera - non sans réticence -de reconstituer le contenu de leurs conversations, revisitera son appartement dont elle ne connaissait que le salon, avant de verser dans une découverte atterante.

Une qualité d'écriture remarquable chez Cécile WAJSBROT,  qui m'a conduite à une belle ouverture intérieure via cet amoureux de la musique. On vibre sous ses mots, comme les instruments d'une symphonie.

En "Postface", Cécile WAJSBROT annonce que ce roman est le "premier d'une série autour de ce thème - l'oeuvre d'art et sa réception..." qui "apparaîtra sous des formes diverses et dans des paysages variés - avec, dans chaque livre, un art différent. Après la musique - qui fait l'objet des Conversations avec le maître - il y aura la peinture, et aussi la littérature, peut-être d'autres".

Déjà hâte pour la Littérature !!

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14 septembre 2007 5 14 /09 /septembre /2007 21:38
 
 
Elle est juste fatiguée...
Un peu larguée...
Besoin qu’on prenne soin d’elle.
Besoin qu’on lui dise qu’elle est belle.
 
Elle dit qu’elle est OK...
Elle est comme épuisée...
Elle va prendre une nuit de sommeil...
Ça ira mieux demain au réveil...
 
Refrain
Prends-la dans tes bras !
Prends-la dans tes bras !
Dis-lui ce que tu voudras,
Mais donne-lui un peu de joie !
Prends-la dans tes bras !
Prends-la dans tes bras !
Ta main sur sa joue
ça changerait tout.
 
 
Elle est juste énervée...
Elle est un peu embrouillée...
Besoin d’une douce présence.
Besoin d’un peu de silence.
 
Elle dit que ça lui passera...
Elle est juste… et cetera...
Elle a pris un somnifère,
Ça lui fera passer la nuit sans misère...
 
Refrain
Prends-la dans tes bras !
Prends-la dans tes bras !
Dis-lui ce que tu voudras,
Mais donne-lui un peu de joie !
Prends-la dans tes bras !
Prends-la dans tes bras !
Ta main sur sa joue
ça changerait tout.
 
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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 22:18

La réalité, c'est ce qu'on aperçoit.

La vérité, ce qu'on perçoit.

Pour les voir autrement, il suffit de changer de point d'observation.

Les distorsions sont souvent affaire de position !

 !

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7 septembre 2007 5 07 /09 /septembre /2007 21:03
RENTREE LITTERAIRE 2007 – Le journal de Yaël Koppman – Sabine Wespieser Editeur – Roman – 217 pages
 

 
 
Présentation de l’éditrice : « Si Yaël Koppman n’avait pas croisé, à la faveur de ses travaux universitaires, la figure de John Maynard Keynes, sa vie serait probablement restée ce qu’avec un brin de complaisance et beaucoup de dérision elle dépeint dans son journal intime : celle d’une trentenaire désœuvrée, cultivant une relation conflictuelle avec sa mère, vivant en colocation avec son meilleur ami, collectionnant les hommes et s’en remettant en général à sa brillante cousine, Clara, éditrice de son métier.
Quand cette dernière lui suggère de se désennuyer en écrivant de la Chick Lit, de la littérature de poulette – genre qui lui conviendrait parfaitement, glisse la perfide –, Yaël est piquée au vif : elle écrira, oui, mais sur la filleule de Keynes, son économiste préféré, qui était aussi la nièce de Virginia Woolf, son écrivain préféré. Bien consciente que la figure d’Angelica Garnett, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, lui tend un étrange miroir, elle se lance à corps perdu dans des recherches sur cette petite fille qui a grandi solitaire parmi les grandes figures de Bloomsbury, qui a vécu bien malgré elle la vie quasi communautaire de ces fantasques intellectuels des années vingt et assisté à leurs expériences sexuelles.
À travers la vie d’Angelica, c’est bientôt la sienne propre que contemple Yaël, celle de ces enfants des années soixante-dix curieusement frustrés que leurs parents n’aient pas renoncé à leurs utopies. Le constat est acide et sans illusion, et sous couvert d’un aimable récit autobiographique, Le Journal de Yaël Koppman devient le roman au vitriol d’une génération qui, si l’on en croit l’exemple de Yaël, finira par trouver son équilibre.
 »
 
L’auteure : Marianne Rubinstein est née en 1966 à Paris. Elle est maître de conférences en économie à l'université Paris 7. Le Journal de Yaël Koppman, publié chez Sabine Wespieser éditeur, est son troisième livre, après Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin (Verticales, 2002) et En famille (Phébus, 2005).
Mon appréciation : ce chick-lit n’en a que l’apparence ! Ce journal romancé, rédigé avec dérision et humour, dès le début s’inscrit dans le non-conventionnel.
D’abord Yaël – l’héroïne – vit en colocation avec un homosexuel (Eric) et tous deux se confient leurs avancées et déboires sentimentaux. Sa relation avec sa mère est faite d’un mélange de cynisme et de culpabilité, ne laissant entrevoir que peu de tendresse de la part de Yaël à son égard, et l’on comprend ici que quelque chose n’est pas résolu entre ces deux personnages. C’est d’ailleurs ce qui engendrera le phénomène d’identification de Yaël à Angelica quand, pour répondre au défi de sa cousine Clara (lui proposant d’écrire de la chick-lit, littérature de « poulette » à l’instar d’une Bridget Jones), Yaël choisit de s’attacher à ce personnage méconnu. Angelica GARNETT est la nièce de Virginia WOOLF. Au fur et à mesure de ses recherches bibliographiques, Yaël partage le résultat de ses investigations avec Clara et Eric, leur révèlant ainsi l’existence d’une vie communautaire entre Vanessa BELL (sœur de Virginia WOOLF et mère d’Angelica), Duncan GRANT (secret père biologique d’Angelica) et des amants de ce dernier.
L’effet miroir de la solitude d’Angelica agit sur Yaël, et ce qu’elle y voit ne facilite pas sa vie de trentenaire encore célibataire. Tout ne sera pas résolu. Certains points seront même purement balayés (la possibilité d’une relation avec son père biologique et ses demi-frères, par exemple). Mais elle aura eu l’occasion de rencontrer Angelica GARNETT, de clarifier - en regard de ce personnage - les origines de son conflit avec sa mère, de publier le journal qu’elle tenait à propos de ses expériences personnelles et de ses recherches littéraires.

Quand la littérature de poulette mène à l’investigation psychologique, voire sociologique…

L'avis de Florinette, autre lectrice de ce livre, sur ce lien : http://www.leslecturesdeflorinette.com/article-12405590.html

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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 21:47
 
INACCOMPLI
 
Conversation solitaire
Idées noires, humeur lunaire,
Tourmente dans ma tête
Certains soirs de fête,
Manque brûlant de ce corps
Dont tu me prives
Et qui me hante encore
Vers toi, invariablement, je dérive
 
 
Refrain
C’est difficile
Quand on n’a rien choisi
De traverser l’exil
D’un amour démuni
C’est difficile
De penser à autre chose
En continu je vis sur le fil
Tout en cherchant la cause
Je me languis, je me languis
Sans toi, je suis inaccompli.
 
 
Ce goût de miel
Ce goût de sel
Qui a changé ma vie
Bien mieux qu’une éclaircie
Entre tes mains
J’ai voyagé si loin
Jusqu’au don
Et même à l’abandon
Conversation solitaire…
 
Au refrain
Inaccompli, inaccompli…
 
 
 
 
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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 16:07
 
 
 
  1. La rentrée d’école
  2. La rentrée des cols
  3. La rentrée décolle
  4. La rentrée des colles
  5. L’hi…larant trait de colle
  6. La rend très d’école
  7. La rend trait de colle
  8. L’art en trait décolle
  9. L’art en trait d’écho   le
  10. L’art rend très déco… le
 
                      

  ___  

                       (en français)

 

 

 

 
  
 
 
Bonne rentrée à tous !
 
 
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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 13:59

RENTREE LITTERAIRE 2007 - Le monde visible - Mark SLOUKA - GRASSET - Roman - Traduit de l'anglais par Dominique LETELLIER - 338 p - Parution 5/9/7

Présentation de l’éditeur :

« Enfant, dans les années 50 à New York, le narrateur observait, intrigué, ses parents et leurs amis, tous expatriés tchécoslovaques, et sans bien les comprendre, il devinait à travers leurs voix un mystérieux passé européen. Étrangeté de la langue tchèque, étrangeté de ces personnages évoquant à mots couverts, entre larmes et ritournelles au violon tzigane, des souvenirs douloureux ; étrangeté des silences du père et des égarements de la mère… Plus tard, bien plus tard, l’enfant grandi et devenu écrivain remontera le cours de ses origines pour trouver la clé de ces mystères. Il la trouvera à Prague, au croisement de la petite et de la grande histoire. Prague, 1942. Des parachutistes atterrissent en secret en lisière de la ville. Leur mission : assassiner Reinhardt Heydrich, héritier putatif du Führer et architecte de la Solution finale. Ils y parviendront, mais les représailles nazies seront sanglantes : 10.000 Tchèques exécutés ou déportés sommairement en quelques jours. C’est dans ces circonstances tragiques que la mère du narrateur, Ivana, fait la rencontre de Tómas Bem, l’un des assassins de Heydrich. La mort aux trousses, ils vivront une passion amoureuse extraordinaire, dont rien, ni le temps ni les détours à venir de la vie, ne pourra jamais chasser les fantômes, ressuscités sous la plume du romancier. Mémoire autobiographique, récit des origines et roman historique, le dernier livre de Mark Slouka traverse les genres et se joue de la notion de « fiction » pour emporter son lecteur dans une histoire romantique comme on n’ose plus en écrire : sous l’impressionnante maîtrise narrative perce une rare émotion. De New York à Prague, des forêts de cauchemar de l’enfance aux maquis résistants, des limbes du passé aux fragments du présent, le monde de Slouka est une somptueuse révélation, transfigurée par les pouvoirs d’alchimie d’un véritable écrivain. »

L’auteur : Mark Slouka, diplômé de l’Université Columbia, a enseigné à Harvard et à l’Université de San Diego, en Californie. Il est actuellement professeur de « creative writing » à Columbia et collabore à la rédaction de Harper’s Magazine. Il vit à New York avec sa femme et ses enfants. Chez Grasset ont déjà paru son premier roman, Deux (2003), et un recueil de nouvelles, Le Lac perdu (2004).

http://www.hachette.com/mini-sites/rentree-litteraire-2007/grasset/slouka.html (en-dehors du 1er chapitre de l’ouvrage, vous pourrez y lire le commentaire personnel de l’auteur quant à cettte oeuvre. Cliquez sur « Lire le 1er chapitre »)

  

 

 

 

 

 

 Mon appréciation : l’articulation du livre est originale :

-         la 1ère partie, titrée « Le Nouveau Monde », regroupe 16 chapitres en un « Mémoire » dévoile des souvenirs de l’auteur  (scènes de son enfance à New York, de sa vie familiale entre un père duquel on ne peut parler sans penser irrémédiablement à sa femme, et une mère en proie à de mystérieux égarements, de son environnement, de visiteurs tchèques qu’il observe derrière un rideau, etc.)

-         Un « Intermezzo » titré « Prague » : après le décès de ses parents, l’auteur s’installe en Tchécoslovaquie et rassemble des « bribes et des détails », s’y promène, s’y perd, s’installe à Prague (à 37 ans). Il y « retourne encore  autant » qu’il peut. Dans cet Intermezzzo, j’ai relevé ce passage marquant : « J’ai appris que les êtres humains sont comme le mastic avec lequel je jouais enfant et qui, pressé contre un morceau de brique, prend l’empreinte du monde, puis qu’ils emportent comme une lettre scellée à Dieu et Dieu seul jusqu’à leur mort. J’ai appris que rien dans ce monde ne nous résiste comme nous-mêmes. Et je me demande, si cela est vrai, comment nous pouvons jamais espérer connaître autrui ».

-         « 1942 », le roman. Issu des recoupements opérés par l’auteur, il replace l’histoire de ses parents dans la grande histoire, avec un grand H.

Le style de l’auteur est déliceusement littéraire, le vocabulaire riche, le récit captivant, les personnages passionnants.

 

 

 

 

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