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L'auteure

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En France...

 





Poésie, chanson, échanges épistolaires, théâtre, nouvelles, roman.....
L'expression écrite a-t-elle véritablement un sens ? Quelle est sa quête ?
Et la mienne, quelle est-elle, à suivre ainsi ce fil qui se déroule sur la lisière de mes rêves ?
Si je n'ai pas trouvé la réponse ni à la seconde ni à la troisième de ces interrogations, concernant la première, en expérimentant les genres cités, j'ai néanmoins repoussé mes limites, exploré ma liberté, reconnu mes barrières, plongé dans mes propres zones d'ombre, apprivoisé mes doutes, rencontré des visages, aimé des êtres uniques, anticipé sur des événements personnels, bousculé mes préjugés, consolé des chagrins, croisé des personnages pour certains retournés au néant, pour d'autres si fascinants qu'ils manquèrent de m'aveugler au point de déplorer de revenir à la substantielle réalité.

 

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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 16:44
Voyager léger - Julien BOUISSOUX - Editions de l’Olivier - Roman - 177 p
 

 
Présentation de l’éditeur :
« Tristan Poque - alias Samuel T. Elliot, Achille McOnzo, Jorge Bachmann - est un auteur de polars en mal d’inspiration. L’intrigue de son roman n’avance guère, les personnages se dérobent, parasités par ses lectures et ses rencontres. Sa nature le poussant à s’en remettre au hasard, il décide de suivre toutes les routes qui s'offrent à lui, quitte à s'inventer d'autres vies. Pour sortir de l'impasse, Tristan Poque n'est pas à un pseudonyme près.
 
Adepte, comme son héros, d’une subversion douce de la vie quotidienne, Julien Bouissoux cultive résolument la désinvolture et la légèreté: il a « une manière bien à lui de côtoyer le vide avec la grâce du papillon » (Michel Abescat, Télérama). »
 
Julien BOUISSOUX :
né en Auvergne en 1975, il a vécu en France et à l'étranger. Il vit aujourd'hui en Suisse. Il a publié 2 romans aux Éditions du Rouergue : Fruit rouge (2002) et La Chute du sac en plastique (2003), puis Juste avant la frontière (prix Grand-Chosier 2004) et Une Odyssée (2006) aux Éditions de l'Olivier.
 
 
Mon appréciation personnelle : un moment léger en compagnie d’un personnage plutôt cynique qui s’ennuie pesamment. Écrivain en manque d’inspiration trouvant sa sève où le vent l’amène, quitte à s’inspirer sans scrupules d’un manuscrit dont il a en charge la pré-lecture auquel il ne donnera pas sa chance :
 
« Au commencement était N., jeune fille de diplomate français dans un pays d’Afrique noire. N. a 16 ans lorsqu’elle tombe amoureuse du premier secrétaire de l’ambassade d’Allemagne. Leur amour est impossible. Contre l’avis de leurs familles, ils se marient le jour de ses 18 ans. Il la trompe. Elle le quitte. Il la supplie de revenir mais elle refuse. Rongé par le chagrin, il se suicide en se jetant sous une locomotive. Fin du roman.
J’ai eu l’impression, moi aussi, de m’être fait rouler dessus par un train… Il m’a fallut trois bonnes heures pour venir à bout de l’histoire et je sortais épuisé de cette expérience. J’ai essayé de me souvenir de ce que j’avais éprouvé en mon temps, lorsque j’avais adressé mon premier manuscrit à quelques éditeurs. Mais comme un journal daté de la veille, tout ce qui est remonté à la surface m’a semblé sans intérêt. Les sentiments mêlés d’espoir, de prétention et d’impudeur, ainsi que la honte d’avoir pu croire que ma vie allait en être changée, tout ceci m’a donné l’envie irrésistible de m’asseoir à mon bureau et d’écrire dans l’urgence une scène de meurtre sordide dont j’avais le secret afin de me laver d’un coup de toute nostalgie et de ce romantisme de jeune fille que je pensais enterré.
Le lundi suivant, alors que Léo-Paul s’enquérait de l’avancée d’ « Une épée sur le lit entre toi et moi » (titre provisoire), je lui ai fait part de ma grande activité du week-end.
- Je crois que je tiens le bon bout. J’ai tout changé. Ça se passe en Asie, dans le milieu des ambassades. Une jeune fille est violée lors d’un cocktail par un diplomate allemand. À sa majorité, elle n’a de cesse de le retrouver pour se venger. Finalement, elle le pousse sous un train. »
 
Pas franchement un ballon d’oxygène ce livre, mais forcément volubile puisque juste placé après la lecture de « La Route » (atmosphère noire et pesante) ! Néanmoins, le dernier chapitre est une envolée très plaisante et laisse entrevoir un autre Tristan Poque bien plus estimable.
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commentaires

F
Je l'ai vu à la biblio et j'hésitais, mais après lecture de ton article je vais passer sur celui-ci, car je sens que cette lecture va m'ennuyer !
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