Accoudé(e) sur un mur
J’ai plongé dans la lecture
De ces mots si doux
Que t‘avais écrits pour nous
D’une terrasse de café
Où tu m’embrassais
C’était le printemps
Je t’aimais tellement.
Accroupi(e), dos au mur
J’ai pleuré à la lecture
De ces mots d’adieu
Tracés par un(e) inconnu(e)
Par un jour très pluvieux
Et qui me disait :
« Bye bye mon amour
On s’aimera toujours » !
Mais ce soir
Je suis seul(e) dans le noir
Dans une chambre solitaire.
Tout ce passé m’enterre
Je ne vois plus mon avenir
Qui suis-je privé(e) de ton rire ?
Tes mots, ta voix, ton sourire ?
J’aimais tant ton désir.
J’aimais tant ta présence.
Je te voyais comme une évidence…
Dépité(e), dos au mur
Je comprends que tout est parjure
Dans ces mots si doux
Qu’écrivent les inconnu(e)s
Aux terrasses des cafés
Quand ils(elles) vont chercher
Un cœur accueillant
Où s’asseoir un instant.
Tous les jours dos au mur
Je me bats sans être sûr(e)
D’oser sans retenue
Aborder cet(te) inconnu(e)
Demandant un café
Et qui reviendrait
Vers un ex amour
Qu’il(elle) aime toujours.
Mais ce soir
Je suis seul(e) dans le noir
Dans une chambre solitaire.
Tout ce passé m’enterre
Je ne vois plus mon avenir
Qui suis-je privé(e) de ton rire ?
Tes mots, ta voix, ton sourire ?
J’aimais tant ton désir.
J’aimais tant ta présence.
Je te voyais comme une évidence
Créée le 04/03/2006