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L'auteure

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En France...

 





Poésie, chanson, échanges épistolaires, théâtre, nouvelles, roman.....
L'expression écrite a-t-elle véritablement un sens ? Quelle est sa quête ?
Et la mienne, quelle est-elle, à suivre ainsi ce fil qui se déroule sur la lisière de mes rêves ?
Si je n'ai pas trouvé la réponse ni à la seconde ni à la troisième de ces interrogations, concernant la première, en expérimentant les genres cités, j'ai néanmoins repoussé mes limites, exploré ma liberté, reconnu mes barrières, plongé dans mes propres zones d'ombre, apprivoisé mes doutes, rencontré des visages, aimé des êtres uniques, anticipé sur des événements personnels, bousculé mes préjugés, consolé des chagrins, croisé des personnages pour certains retournés au néant, pour d'autres si fascinants qu'ils manquèrent de m'aveugler au point de déplorer de revenir à la substantielle réalité.

 

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25 avril 2006 2 25 /04 /avril /2006 13:38

 Note de l'éditeur :

"Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, différents ? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences".
Camille dessine. Dessinait plutôt, maintenant elle fait des ménages la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés... Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour - appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu. 
Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de sa faire tomber, ils s'aident à se relever."
Mes appréciations :
Tolérance, attention, écoute, entraide. Des valeurs qui nous interpellent.
Personnages tourmentés, sensibles, dont on se sent proche. J’ai même cru parfois reconnaître certains membres de mon entourage, voire moi, dans ces expressions, ces paroles ou ces réactions qu’Anna GAVALDA décrit avec un sens aigu de l’observation.
Parvenu à la fin du livre, soudain une sorte de désenchantement s’empare de nous et l’on se surprend à penser : c’était une belle histoire.
 

"Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences"

Article rédigé par Marianne le 25 avril 2006

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commentaires

A
Moi aussi je lis Anna Gavalda en ce moment "Je l'Aimais". Ce que tu dis de cette auteure est tout à fait juste. Tout est dépeint avec tant de vérité et pourtant avec des mots et des dialogues très simples.<br /> Annie
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