J'ai parfois l'impression que mes mots ne se rendent pas où je les destine ! Qu'ils font mouche ! Qu'ils font l'école buissonnière. Qu'ils folâtrent sur les herbes luisantes des chemins de l'inspiration.
Tant mieux, peut être parmi les poussières d'étoiles où ils s'évadent, quelques-uns resteront-ils accrochés à la nuit sacrée du temps, amplifiés par le vortex infini.
Dans ce cas, plus j'en sèmerai, plus le vent en portera clairement la teneur essentielle.
Me taire ? Me taire, m'enterrerait !
Mais dire, sans jamais ni médire ni maudire. ..
Oui, dire, comme un pendant au pire...
Oui, dire, comme on sait qu'il viendra pourtant ce grave jour de taire...
skojd